Savoir prendre des risques

Prendre des risques fait partie de la donne et là, réside sûrement la peur de l'échec paralysant tel ou tel manager. Pourtant, la réussite des affaires est souvent menée par des personnes considérant la prise de risque comme inhérente à la vie d'une entreprise. Bien sûr, il ne s'agit pas de jouer à la roulette russe chacune de vos décisions, mais plutôt d'admettre qu'une part d'incertitude accompagne chaque action et que cette part a tendance à diminuer lorsque le mouvement est initié. L'action vous place en situation de réaction alors que l'inaction n'engendre qu'une perception non maîtrisée de l'inconnu.

Souvenez-vous, à chaque fois que vous avez réalisé telle ou telle action, n'y avait-il pas, systématiquement, une part d'ombre, une incertitude liée à la prise de risque ? Vous aviez certainement limité au mieux l'exposition à un danger, pour autant, difficile de tout maîtriser lorsque l'on dépend de facteurs extérieurs (ceci dit, la maîtrise totale de soi n'est pas forcément si simple). 

La fameuse maxime tellement rabâchée et si rarement assumée : "le droit à l'erreur" est l'application stricte de cette prise de risque. Prenez des risques et vous devancerez votre concurrence, vous évoluerez dans vos process et offres (mais également dans votre carrière, il faut le reconnaître). Cela revient à aller plus loin que le bout de son nez et de remettre en question ses pratiques ancestrales qui sclérosent l'activité d'une entreprise. Rien n'est garanti, cela se saurait, ne pas atteindre un objectif arrive à des gens très bien. Bloquer une décision à caude de la peur de l'inconnu se comprend aisément, mais, pardon pour la palissade, l'inconnu n'est pas encore connu... donc la peur ne repose que sur une perception, un état d'esprit et pas vraiment sur des faits. Voulez vous changer cet état d'esprit ? Apprenez à considérer les points positifs qui découlent de toute prise de risque plutôt que de n'apercevoir que les conséquences dramatiques d'une succession improbable d'erreurs. 

C'est quoi le pire qui pourrait vous arriver ? Devenir soudain incapable de redresser la barre ? Pour quelles raisons objectives perdriez vous subitement cette capacité ? Comment pourriez vous minimiser ce facteur de risque ? Peut-être en observant et en constituant une liste de mentors qui vous inspireront dans leur démarche et dont toute l'action pourra être modélisée. L'unicité peut passer par la modélisation de schémas qui fonctionnent par ailleurs pour vous consacrer à la mise en avant de votre vraie différence, cette fameuse BVJ dont nous avons déjà parlé.

Alors, quel est le prochain risque que vous hésitez à prendre ? Parlons-en, n'hésitez pas à me contacter.

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